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Pour exercer dans le domaine médical, il faut compter au moins 5 années d’études universitaires, et la PACES (Première année commune aux études de santé) est le passage obligé pour prétendre à l’une des 4 filières médicales : médecine, dentaire (odontologie), pharmacie ou maïeutique (sage-femme). Certains établissements du paramédical recrutent également par le biais de la PACES. Coup de projecteur sur ce passage incontournable pour les étudiants intéressés par le monde de la santé.

Travailler dans la santé ; ça passe par la PACES !

Que l’on envisage une carrière en médecine, en pharmacie ou souhaite travailler en tant que sage-femme ou dentiste, il faut passer par un long cursus universitaire (cours en amphi et stages sur le terrain) qui peut durer entre 5 et 9 ans pour les généralistes voire plus pour les spécialistes (11 ans). Le monde de la santé ouvre ses portes dès l’obtention du bac. Tout commence cependant par une inscription à la PACES, la première année commune aux études de la santé, au cours de laquelle il faudra réussir les deux concours qui la caractérisent (un à chaque semestre) pour accéder ensuite aux études de médecine, d’odontologie, de pharmacie ou de sage-femme.

Le concours est très sélectif et le nombre de places est restreint. Cependant, ceux qui ne sont pas admis ou qui souhaitent tout simplement donner une nouvelle trajectoire à leurs études, pourront se tourner vers d’autres cursus, en fin de premier semestre et en fin d’année.

PACES : des places limitées, deux périodes de concours

Chaque année, un arrêté ministériel définit pour chaque université un nombre d’étudiants de PACES jugés aptes à poursuivre leurs études dans l’une des 4 filières médicales (ou dans quelques filières paramédicales comme kiné ou ergothérapeute), à l’issue du concours de fin d’année. C’est le numerus clausus, et en 2015-2016 il s’élevait à l’échelle nationale à 7 676 places en médecine, 1 199 places en odontologie, 3 112 places en pharmacie et 1 009 places dans la filière maïeutique.

Lors de la PACES, chaque établissement universitaire organise ses propres concours. En principe, le concours commun du premier semestre a lieu soit mi-décembre (avant les vacances de Noël), soit début janvier. Le second se déroule généralement entre mi-mai et début juin.

PACES : un concours à deux parties

La PACES est en effet composée d’une partie commune et d’une partie spécifique. Après le premier semestre, les candidats passent un seul concours, au cours duquel ils sont évalués à partir des cours de 3 ou 4 UE (unités d’enseignement) qu’ils ont suivies en commun. Cependant, en fonction des filières, les matières sont affectées de coefficients différents. La connaissance des médicaments peut, par exemple, être affectée d’un coefficient 4 en médecine et avoir un coefficient 6 en pharmacie.

Ainsi, les étudiants pourront se baser sur leurs premiers résultats pour évaluer leur niveau et leurs chances pour candidater à un voire quatre concours en fin d’année, sachant que les épreuves du premier semestre comptent pour moitié dans la note finale.

Au cours du deuxième semestre, les étudiants gardent un tronc commun, mais n’oublient pas l’UE spécifique (4 matières environ) à la ou aux filière(s) choisie(s). En fin de semestre, les étudiants passent les mêmes épreuves dans les matières du tronc commun et leur(s) épreuve(s) spécifique(s). « Cette UE compte pour un tiers de la note du second semestre, soit un sixième de la PACES. Selon le classement final des étudiants, la procédure de choix se met en place » (Source : Magazine l’Etudiant).

QCM, QCD, QROC… ces épreuves que vous pourrez rencontrer lors des concours PACES

Pour chaque UE (7 en tronc commun et 1 spécifique) correspond une épreuve, et les universités sont libres de proposer leurs sujets. Ainsi, selon les facultés et les matières, la durée des épreuves varie, allant de 30 minutes à 3 heures. Elles sont en général composées de QCM (questionnaires à choix multiple), de QCD (questionnaires à choix double – vrai ou faux) ou de QROC (questions à réponses ouvertes ou courtes) qui sont souvent portées sur la résolution d’un exercice, l’annotation d’un schéma, la rédaction d’une formule, d’une réaction chimique ou d’un texte (généralement pour l’épreuve des sciences humaines et sociales).